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APPEL A COMMUNICATION
*********************************************************************************Intercompréhension - de l'Intraspécifique à l'Interspécifique
Bretagne, 25 & 26 novembre 2011
Ce congrès rentre dans le cadre du projet MIAC : Modélisation interdisciplinaire de l'acceptabilité et de l'intercompréhension dans les interactions d'Université Européenne de Bretagne
L'objectif de ce congrès est de réunir une communauté pluridisciplinaire autour des dimensions qui construisent l'intercompréhension dans son sens le plus large. Nous souhaitons explorer le rôle : de la présence, du temps, du contexte, des rituels, de la redondance, de l'acceptable et du refusable... à travers : les postures, les mimiques, le vocal, les émotions... et cela autour des trois entités que sont l'homme, l'animal et la machine.
D'un point de vue méthodologique, ce congrès entend donner toute sa place à la diversité des approches. Le partage de connaissances et d'expériences entre chercheurs contribuera à passer des pratiques expérimentales vers des modèles pour développer des théories dans le domaine de l'intercompréhension.
Dates importantes
- 25 février 2011 : Appels à communication
26 avril 2011: Clôture de l'appel à communication
ATTENTION, nouvelle date : 3 juin!
- 13 juillet 2011 : Décision du comité scientifique
- 1er septembre 2011 : Clôture d'envoi des modifications des communications
- 23 septembre 2011 : Publication du programme
- 25/26 novembre 2011 : Congrès
Thèmes du congrès
Les propositions pourront s'articuler autour de quatre axes. Même s'il s'agit résolument de contributions théoriques dans la perspective d'une éventuelle modélisation, les approches empiriques illustrant ces hypothèses seront les bienvenues.
Les interactions homme-machine
Si les interactions Homme-Machine existent grâce à un langage de script (programmation), peut-on pour autant parler de communication stricto sensu 'il n'y a pas de compréhension partagée ? Pour que ces interactions soient « acceptées », n'est-il pas nécessaire d'envisager deux formes d'acceptabilité : l'acceptabilité sociale et l'acceptabilité physique et/ou technique. La première nécessite l'intégration des attitudes, des contraintes sociales et normatives conduisant les usagers à recourir à l'utilisation d'une technologie donnée. La seconde, dite aussi acceptabilité individuelle, se compose de l'utilité, c'est-à-dire l'adaptation d'une technologie appropriée aux caractéristiques d'un but à atteindre, et de l'utilisabilité, c'est-à-dire l'adaptation d'une technologie aux caractéristiques physiques et psychologiques de l'utilisateur. Que valent ces notions dans une perspective interdisciplinaire ?
Homme-Animal : comment communiquer?
Bien que la relation entre l'homme et l'animal soit très ancienne et que certains animaux (ex: chien) puissent être prédisposés à comprendre des signaux de communication émis par l'homme, comment deux espèces différentes vont s'intercomprendre ? Cette communication passe nécessairement par la reconnaissance des indices émis par le partenaire. Qui reconnait et utilise quels indices? Quels sont les canaux sensoriels privilégiés? Quels sont les paramètres modulant ces interactions? La mise en place d'une relation facilite t'elle la communication? Pour autant, la communication homme-animal peut ne pas être acceptable pour au moins un des partenaires. Quelles sont alors ces situations qui peuvent conduire, par exemple, à des accidents en centres équestres, des morsures de chiens ou plus simplement, une rupture de la communication ou des problèmes comportementaux.
La relation, une réalité inscrite dans un temps et un espace.
Une relation est un ensemble d'interactions sociales entre des individus qui se (re)connaissent dans un espace et un temps à la fois donnés et construits. Une fois établie, la relation n'est pas statique. Comment évolue-t-elle ? Ainsi, la communication n'est pas un phénomène immuable mais évolutif ? systémique ? co-construite ? équilibrée ? métastable ? Ces deux niveaux, l'interaction et la relation, construits sur une base de réflexion intraspécifique, peuvent-ils être aussi appliqués au contexte interspécifique. Que signifie parler de "compétence sociale" de l'individu ? Enfin, quelle est la part de l'individualisation de la communication ? Faut-il se ressembler pour se comprendre ? Comment les co-actants, adultes, séniors, enfants, valides, handicapés, disposent-ils du temps pour dérouler les rituels de communication ?
Communication, interactions et contextes
Mais la communication ne se limite pas au message, ni même à l'échange ou à l'interaction. Elle est différente selon les cultures ou le contexte dans lesquels elle se déroule, et pour qu'elle devienne possible, ne doit-elle pas être prévisible a minima. La non-communication ou la communication lacunaire, ne sont-elles pas aussi porteuses de sens ? Dans cette hypothèse, la notion de « script » peut-elle constituer un outil d'analyse ? A l'inverse, quel est le sens de la « redondance » ou du « gaspillage des signes » ? Comment qualifier le « socialement interprétable » ? Peut-on enfin considérer qu'il y a continuité linéaire entre acceptabilité et refusabilité ? Qu'est ce qui fait qu'une interaction est acceptable ou non acceptable, refusable ou non refusable?
Comité Scientifique
Présidente: Brigitte Le Pévédic, Maître de conférences en informatique (Université Bretagne Su
Vice-Présidente: Marine Grandgeorge, Ethologue et Docteur en psychologie (Université Rennes 2)
Ensemble du comité
Philippe Blanchet, Professeur en sciences du langage (Université Rennes 2)
Mickael Rinn, Professeur en sciences du langage (Université Bretagne Occidentale)
Alain Somat, Professeur en psychologie sociale (Université Rennes 2)
Yves Chevalier, Professeur en sciences de l'information et de la communication (Université Bretagne Sud)
Sylvie Leleu Merviel, Professeur en sciences de l'information et de la communication (Université de Valenciennes)
Dominique Duhaut, Professeur en informatique (Université Bretagne Sud)
Jacques Ferber, Professeur en informatique (Université Montpellier 2)
Sylvie Pesty, Professeur en informatique (Université Grenoble)
Franck Poirier, Professeur en informatique (Université Bretagne Sud)
Didier Vernay, Professeur en médecine et neurologue (CHU Clermont-ferrand)
Jacques Cosnier, Professeur émérite en psychologie des communications (Université Lumière Lyon 2)
Catherine Kerbrat Orecchioni, Professeur émérite en linguistique (Université Lumière Lyon 2)
Bernard Espiau, Directeur de recherche (INRIA)
Martine Hausberger, Directrice de recherche au CNRS (Université Rennes 1)
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