Le 18 juin 2009 se tenait à St Etienne la journée d’étude « Les relations anthropozoologiques : nouvelles approches et jeunes chercheurs. » A l’origine, cette initiative s’est trouvée au carrefour d’un constat et d’une envie.
Le constat d’abord de voir émerger depuis quelques années un objet nouveau dans le paysage des sciences sociales françaises : les relations anthropozoologiques.
Constat étayé par la multiplication de travaux, notamment de jeunes chercheurs, sur la question. Ces travaux, marqués par de nombreux métissages conceptuels et épistémologiques, semblent pourtant pointer dans une même direction : comprendre ce qui relie humains et animaux dans l’ici et le maintenant, ainsi que les différentes modalités d’un « faire société » qui dépasserait les barrières de l’espèce. Ensuite, il y a l’envie. L’envie de provoquer la rencontre et la discussion de ces jeunes chercheurs (dont nous sommes bien évidemment). L’envie d’explorer ensemble les raisons (intellectuelles mais aussi personnelles) qui les ont poussés à s’intéresser à cette question animale tout en maintenant un ancrage disciplinaire attentif à la notion de « social ». Envie encore d’échanger autour des différentes réalités empiriques et symboliques rencontrées au long court de leurs recherches.
La tenue de cette journée a donc été l’occasion de satisfaire cette envie et de donner corps au constat initial : il y avait donc bien matière à discussions. Celles-ci ont tracé les contours d’un double objet. D’une part, celui qui nous rassemblait : les relations anthropozoologiques prises dans une spatialité plutôt occidentale et une temporalité plutôt récente. La variété des situations par lesquelles on pouvait les décrire a été largement illustrée. Et c’est précisément en contraste avec cette multitude de terrains potentiels que la difficulté à trouver des ressources conceptuelles sur les relations anthropozoologiques, notamment du côté de la sociologie francophone, est apparue de manière aussi flagrante que surprenante.
Ainsi, l’esquisse d’un nouvel objet de recherche qui serait une exploration du parcours de la question animale dans le paysage sociologique hexagonal, a pris timidement forme dans nos esprits. Une nouvelle envie en somme, qui nous pousse à proposer une seconde journée d’étude. Et ce d’autant plus que l’intérêt témoigné par les personnes présentes à la première édition, ainsi que par celles qui ont regretté de ne pouvoir y assister, nous encourage à croire en la nécessité d’une récidive.
Vous trouverez ici le texte de présentation de la première journée d’étude.
Le constat d’abord de voir émerger depuis quelques années un objet nouveau dans le paysage des sciences sociales françaises : les relations anthropozoologiques.
Constat étayé par la multiplication de travaux, notamment de jeunes chercheurs, sur la question. Ces travaux, marqués par de nombreux métissages conceptuels et épistémologiques, semblent pourtant pointer dans une même direction : comprendre ce qui relie humains et animaux dans l’ici et le maintenant, ainsi que les différentes modalités d’un « faire société » qui dépasserait les barrières de l’espèce. Ensuite, il y a l’envie. L’envie de provoquer la rencontre et la discussion de ces jeunes chercheurs (dont nous sommes bien évidemment). L’envie d’explorer ensemble les raisons (intellectuelles mais aussi personnelles) qui les ont poussés à s’intéresser à cette question animale tout en maintenant un ancrage disciplinaire attentif à la notion de « social ». Envie encore d’échanger autour des différentes réalités empiriques et symboliques rencontrées au long court de leurs recherches.
La tenue de cette journée a donc été l’occasion de satisfaire cette envie et de donner corps au constat initial : il y avait donc bien matière à discussions. Celles-ci ont tracé les contours d’un double objet. D’une part, celui qui nous rassemblait : les relations anthropozoologiques prises dans une spatialité plutôt occidentale et une temporalité plutôt récente. La variété des situations par lesquelles on pouvait les décrire a été largement illustrée. Et c’est précisément en contraste avec cette multitude de terrains potentiels que la difficulté à trouver des ressources conceptuelles sur les relations anthropozoologiques, notamment du côté de la sociologie francophone, est apparue de manière aussi flagrante que surprenante.
Ainsi, l’esquisse d’un nouvel objet de recherche qui serait une exploration du parcours de la question animale dans le paysage sociologique hexagonal, a pris timidement forme dans nos esprits. Une nouvelle envie en somme, qui nous pousse à proposer une seconde journée d’étude. Et ce d’autant plus que l’intérêt témoigné par les personnes présentes à la première édition, ainsi que par celles qui ont regretté de ne pouvoir y assister, nous encourage à croire en la nécessité d’une récidive.
Vous trouverez ici le texte de présentation de la première journée d’étude.
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