Article paru sur le site Internet de Maxisciences* :
"Selon une étude menée par une équipe française et présentée à l’American urological association, certaines races de chiens pourraient être entraînées à détecter les cancers de la prostate.
Les médecins de l’hôpital Tenon à Paris ont entraîné ces chiens à distinguer l’urine d’hommes atteints d’un cancer de la prostate de celle d’hommes sains. Les chiens sont parvenus à identifier 63 cancers sur 66.
Les chiens possèdent un odorat extrêmement subtil, 100.000 fois plus puissant que celui de l’Homme. Ils sont déjà entraînés à détecter drogues, explosifs ou prisonniers évadés.
Une molécule contenue dans les cellules du cancer de la prostate doit libérer une odeur particulière à laquelle les malinois sont sensibles, selon Jean-Nicolas Cornu, le directeur de la recherche. Toutefois, les scientifiques n’ont pas encore identifié cette molécule. Il pourrait également s’agir d’un effet Clever Hans, phénomène par lequel un animal répond correctement à une demande, une question non pas parce qu’il connaît la réponse mais par réaction à un stimulus provoqué par l’expression du visage et/ou les mouvements de la personne "l’interrogeant". D’autres études avec un panel plus large doivent donc être menées."
Et en 2011, Maxisciences revient sur cette thématique:
"Si le berger malinois est normalement formé par l'armée pour détecter des traces de drogues ou d'explosifs, un chien en particulier a été entraîné afin de détecter le cancer de la prostate dans des échantillons d'urine. Une première en France.
Aspirant est un berger malinois de six ans appartenant à l'armée. Entraîné durant plusieurs mois, l'animal est aujourd'hui capable de détecter les marqueurs du cancer de la prostate face à des échantillons d'urine. Cette première est notamment due au professeur Cussenot, un urologue de Paris, qui a toujours été persuadé que l'odorat puissant des chiens pouvait avoir une utilité médicale. Ainsi, l'homme a demandé au ministère de la Défense qu'un chien puisse être spécifiquement entraîné à reconnaitre le cancer de la prostate à partir d'urine, certain que la maladie dégage une odeur particulière.
La proposition a été acceptée par le ministère de la Défense et c'est à une équipe cynophile de la base aérienne d'Orléans-Bricy qu'a été confiée la tache de choisir un chien. Anthony Frémont explique à France Soir comment il a dressé Aspirant : "On l’a assis devant une table de chevet dont le tiroir entrouvert contenait son jouet, une balle de tennis. Puis on a ajouté l’échantillon d’urine d’un patient malade à côté afin qu’il associe les deux. Ensuite, nous avons placé six tables de chevet sous son nez, cinq d’entre elles contenant des échantillons provenant de patients sains, et la dernière, celui d’un patient malade". Aujourd'hui, l'animal ne se trompe jamais, ce qui n'est pas une surprise pour le Pr Cussenot qui explique : "J’étais confiant sur les résultats des tests. En reniflant les urines cancéreuses, le chien détecte une combinaison de molécules présentes dans l’air. Cette signature olfactive est toujours identique, comme pour la composition d’un parfum". Les médecins vont maintenant isoler et identifier les molécules détectées par Aspirant afin de mettre au point un nez artificiel."
En espérant que 2012 apporte son lot de nouvelles sur ces formidables capacités du chien!
Et en 2011, Maxisciences revient sur cette thématique:
"Si le berger malinois est normalement formé par l'armée pour détecter des traces de drogues ou d'explosifs, un chien en particulier a été entraîné afin de détecter le cancer de la prostate dans des échantillons d'urine. Une première en France.
Aspirant est un berger malinois de six ans appartenant à l'armée. Entraîné durant plusieurs mois, l'animal est aujourd'hui capable de détecter les marqueurs du cancer de la prostate face à des échantillons d'urine. Cette première est notamment due au professeur Cussenot, un urologue de Paris, qui a toujours été persuadé que l'odorat puissant des chiens pouvait avoir une utilité médicale. Ainsi, l'homme a demandé au ministère de la Défense qu'un chien puisse être spécifiquement entraîné à reconnaitre le cancer de la prostate à partir d'urine, certain que la maladie dégage une odeur particulière.
La proposition a été acceptée par le ministère de la Défense et c'est à une équipe cynophile de la base aérienne d'Orléans-Bricy qu'a été confiée la tache de choisir un chien. Anthony Frémont explique à France Soir comment il a dressé Aspirant : "On l’a assis devant une table de chevet dont le tiroir entrouvert contenait son jouet, une balle de tennis. Puis on a ajouté l’échantillon d’urine d’un patient malade à côté afin qu’il associe les deux. Ensuite, nous avons placé six tables de chevet sous son nez, cinq d’entre elles contenant des échantillons provenant de patients sains, et la dernière, celui d’un patient malade". Aujourd'hui, l'animal ne se trompe jamais, ce qui n'est pas une surprise pour le Pr Cussenot qui explique : "J’étais confiant sur les résultats des tests. En reniflant les urines cancéreuses, le chien détecte une combinaison de molécules présentes dans l’air. Cette signature olfactive est toujours identique, comme pour la composition d’un parfum". Les médecins vont maintenant isoler et identifier les molécules détectées par Aspirant afin de mettre au point un nez artificiel."
En espérant que 2012 apporte son lot de nouvelles sur ces formidables capacités du chien!
Maxisciences est un site d'actualité scientifique et environnementale mis à jour quotidiennement par une équipe de journalistes scientifiques spécialisés.
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