Marguerite O’Haire de l’Université de Queensland s'est intéressée à une intervention assistée par l'animal pour des enfants autistes scolarisés.
Après un rapide rappel de ce qu’est l’autisme et les troubles associés, elle a rappelé que 1 naissance sur 90 était concernée aux Etats-Unis et qu’à l’heure actuelle des connaissances, aucun remède n’existe. Avoir une communication altérée et des problèmes d’interactions sociales sont des caractéristiques de l’autisme. Afin d’aider ces personnes - le plus souvent des enfants – des interventions assistées par l’animal leur sont proposées (e.g. lama, chien, cheval, lapin…).
M. O’Haire compare les différences/ressemblances de son étude par rapport aux études empiriques sur les interventions assistées part l’animal dans l’autisme, à savoir Redefer & Goodman (1989), Martin & Farnum (2002), Sams et al (2006) et Bass et al (2009). En moyenne, ces recherches ont étudié 10 à 22 enfants autistes (dont Bass et al qui ont appariés des enfants au développement typique).
Ici, O’Haire a étudié 27 enfants autistes et 54 enfants typiques de 5 à 13 ans. L’animal choisit pour l’étude est original puisqu’il s’agit du cochon d’Inde. Enfin, à la différence de la majorité des études, la personne s’occupant de l’intervention n’est pas thérapeute. De plus, la rencontre avec l’animal se fait à l’école et les évaluations concernent des groupes (autisme versus typique) et non des individus.
Pour mettre en place cette recherche, 27 classes ont participé et plus précisément, 3 enfants dans chacune d’entre-elles (1 enfant autiste et 2 enfants typiques). Deux cochons d’Inde ont été introduit dans chacune des classes en permanence pendant 8 semaines. Les enfants de l’étude disposaient de sessions individuelles de 30 minutes, 2 fois par semaine, pour interagir individuellement avec l’animal.
Différents outils ont été utilisés pour mesurer les changements chez les enfants à deux moments, cad avant l’intervention puis après 8 semaines d’intervention. Il s'agit de (1) le PDDBI ou le Pervasive Developmental Disorder Behavior Inventory et (2) le SSRS ou le Social Skills Rating System.
Les résultats ne montrent pas de différences entre les enfants autistes et les enfants typiques. Par contre, au sein de ces groupes, O’Haire et al ont observé des changements.
- Dans le groupe d’enfants autistes
A l’école, ces enfants montrent significativement plus d’approche et moins de retrait social au bout des 8 semaines d’interventions. A la maison, les parents rapportent uniquement moins de retrait social.
A l’école, les compétences sociales se sont clairement améliorées tandis que les compétences académiques (cad les notes) et les problèmes de comportements sont restés stables. A la maison, il n’y a pas eu de changement notable dans les compétences sociales ou les problèmes de comportement.
Le fait de suivre un autre traitement (e.g. orthophonie, psychologue…) n’influence pas les améliorations observées. Il existe une exception : les enfants sans autre traitement améliorent leurs compétences sociales à la maison.
- Le groupe d’enfants typiques
A l’école, ces enfants montrent une progression de leurs compétences sociales ainsi que de leurs compétences académiques (cad leurs notes). Les problèmes de comportements ont tendance à diminuer. A la maison, les changements sont clairs : les compétences sociales s’améliorent et les problèmes de comportements diminuent.
Pour conclure, O’Haire met en avant de possibles biais sur les résultats comme l’envie ou non des enseignants à participer ou leur perception des potentiels bénéfices. Hors, ces deux facteurs ne jouent aucun rôle dans cette étude.
Ainsi, cette recherche montre une amélioration dans le fonctionnement social des enfants autistes qui ont suivi ce programme, notamment par l’augmentation des comportements sociaux d’approche, une diminution des retraits sociaux ainsi que de meilleures compétences sociales. Chez les enfants typiques, de telles améliorations sont aussi observables et sont associées avec une amélioration des compétences scolaires. Ceci peut donc susciter une réflexion quand à la présence d’animaux dans les classes de d'école primaire.
Après un rapide rappel de ce qu’est l’autisme et les troubles associés, elle a rappelé que 1 naissance sur 90 était concernée aux Etats-Unis et qu’à l’heure actuelle des connaissances, aucun remède n’existe. Avoir une communication altérée et des problèmes d’interactions sociales sont des caractéristiques de l’autisme. Afin d’aider ces personnes - le plus souvent des enfants – des interventions assistées par l’animal leur sont proposées (e.g. lama, chien, cheval, lapin…).
M. O’Haire compare les différences/ressemblances de son étude par rapport aux études empiriques sur les interventions assistées part l’animal dans l’autisme, à savoir Redefer & Goodman (1989), Martin & Farnum (2002), Sams et al (2006) et Bass et al (2009). En moyenne, ces recherches ont étudié 10 à 22 enfants autistes (dont Bass et al qui ont appariés des enfants au développement typique).
Ici, O’Haire a étudié 27 enfants autistes et 54 enfants typiques de 5 à 13 ans. L’animal choisit pour l’étude est original puisqu’il s’agit du cochon d’Inde. Enfin, à la différence de la majorité des études, la personne s’occupant de l’intervention n’est pas thérapeute. De plus, la rencontre avec l’animal se fait à l’école et les évaluations concernent des groupes (autisme versus typique) et non des individus.
Pour mettre en place cette recherche, 27 classes ont participé et plus précisément, 3 enfants dans chacune d’entre-elles (1 enfant autiste et 2 enfants typiques). Deux cochons d’Inde ont été introduit dans chacune des classes en permanence pendant 8 semaines. Les enfants de l’étude disposaient de sessions individuelles de 30 minutes, 2 fois par semaine, pour interagir individuellement avec l’animal.
Différents outils ont été utilisés pour mesurer les changements chez les enfants à deux moments, cad avant l’intervention puis après 8 semaines d’intervention. Il s'agit de (1) le PDDBI ou le Pervasive Developmental Disorder Behavior Inventory et (2) le SSRS ou le Social Skills Rating System.
Les résultats ne montrent pas de différences entre les enfants autistes et les enfants typiques. Par contre, au sein de ces groupes, O’Haire et al ont observé des changements.
- Dans le groupe d’enfants autistes
A l’école, ces enfants montrent significativement plus d’approche et moins de retrait social au bout des 8 semaines d’interventions. A la maison, les parents rapportent uniquement moins de retrait social.
A l’école, les compétences sociales se sont clairement améliorées tandis que les compétences académiques (cad les notes) et les problèmes de comportements sont restés stables. A la maison, il n’y a pas eu de changement notable dans les compétences sociales ou les problèmes de comportement.
Le fait de suivre un autre traitement (e.g. orthophonie, psychologue…) n’influence pas les améliorations observées. Il existe une exception : les enfants sans autre traitement améliorent leurs compétences sociales à la maison.
- Le groupe d’enfants typiques
A l’école, ces enfants montrent une progression de leurs compétences sociales ainsi que de leurs compétences académiques (cad leurs notes). Les problèmes de comportements ont tendance à diminuer. A la maison, les changements sont clairs : les compétences sociales s’améliorent et les problèmes de comportements diminuent.
Pour conclure, O’Haire met en avant de possibles biais sur les résultats comme l’envie ou non des enseignants à participer ou leur perception des potentiels bénéfices. Hors, ces deux facteurs ne jouent aucun rôle dans cette étude.
Ainsi, cette recherche montre une amélioration dans le fonctionnement social des enfants autistes qui ont suivi ce programme, notamment par l’augmentation des comportements sociaux d’approche, une diminution des retraits sociaux ainsi que de meilleures compétences sociales. Chez les enfants typiques, de telles améliorations sont aussi observables et sont associées avec une amélioration des compétences scolaires. Ceci peut donc susciter une réflexion quand à la présence d’animaux dans les classes de d'école primaire.
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