Childhood Cruelty to Animals: Do Mothers' and Fathers' Reports Agree?
de Xu, Xiaoyan; Mellor, David; Wong, JessicaCette étude explore, pour la première fois, la concordance entre ce que les parents rapportent de la cruauté de leurs enfants envers les animaux.
Pour cela, 700 couples "père-mère" ont été recrutés en Chine (via les écoles de Chengdu) . Ils ont complété la version chinoise de l'échelle Children's Attitudes and Behaviors towards Animals.
Aussi bien les mères que les pères de garçons rapportent plus de comportements cruels de la part de leurs enfants que les parents de filles. Les corrélations entre les dires des pères et des mères sont significatifs, montrant une cohérence dans ce qu'ils rapportent même si ce lien est moins tenu pour les parents des garçons. Ces pères rapportent plus facilement de la cruauté de la part de leur fils que ne le font les mères.
Bien entendu, cette étude est novatrice et il est nécessaire de reproduire les résultats, notamment dans d'autres pays. En effet, la relation à l'animal n'est pas universelle mais en grande partie dépendante de la culture humaine.
Pets, Depression and Long-term Survival in Community Living Patients Following Myocardial Infarction
de Friedmann, Erika; Thomas, Sue A.; Son, Heesook
Trente ans après sa recherche fondatrice "Animal Companions and One-Year Survival of Patients After Discharge From a Coronary Care Unit", E. Friedmann continue d'explorer cette question du lien à l'animal et d'une meilleure santé générale.
Ici, les auteurs rappellent que la dépression, l'anxiété, et la manque de support social contribue à une plus forte mortalité des patients hospitalisés après un infarctus du myocarde. Il est important de noter que la contribution de la dépression à la survie est indépendante de la sévérité de la maladie.
Le fait de vivre avec un animal, un support social non humain, a été associé avec le taux de survie suite à un infarctus. L'étude proposé ici s'intéresse à la question : "est-ce que le fait de posséder un animal de compagnie contribue à une meilleure survie malgré l'impact négatif de la dépression, l'anxiété, ou le manque de support social humain pour des patients qui sont toujours vivants 6 mois après leur infarctus? "
Ici, les auteurs rappellent que la dépression, l'anxiété, et la manque de support social contribue à une plus forte mortalité des patients hospitalisés après un infarctus du myocarde. Il est important de noter que la contribution de la dépression à la survie est indépendante de la sévérité de la maladie.
Le fait de vivre avec un animal, un support social non humain, a été associé avec le taux de survie suite à un infarctus. L'étude proposé ici s'intéresse à la question : "est-ce que le fait de posséder un animal de compagnie contribue à une meilleure survie malgré l'impact négatif de la dépression, l'anxiété, ou le manque de support social humain pour des patients qui sont toujours vivants 6 mois après leur infarctus? "
Les données ont été recueillies chez 460 patients par le biais de l'outil "Psychosocial Responses in the Home Automated External Defibrillator Trial (PR-HAT)".
Dix-sept patients sont décédés dans un espace-temps médian de 2.8 années. Les analyses statistiques ont mis en évidence que "le fait de ne pas posséder un animal" est le seul facteur prédictif de la mortalité (p = 0.036). L'interaction entre "le fait de posséder un animal" et la dépression tend à être significatif, indiquant que l'effet de vivre avec un animal sur la survie des patients ayant un compagnon peut être lié à la dépression.
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