Une nouvelle étude est parue il y a quelques mois dans la revue internationale Anthrozoos qui s'intéresse aux effets de l'expérience avec les animaux sur les attitudes des enfants.
En effet, avoir un animal chez soi influence positivement la santé, les comportements sociaux et l'éducation des enfants.Pourtant, un aspect majeur n'a pas encore été exploré : quelle est l'effet de cette expérience sur les attitudes que les enfants vont adoptés vis à vis des animaux sauvages?
Pour cela, les auteurs ont mené trois études indépendantes en Slovaquie avec 1297 enfants âgés entre 10 et 15 ans et répartis en trois groupes différents. Le but était, par le biais d'une enquête, d'étudier les effets de l'expérience aux animaux sur les attitudes et les connaissances des enfants vis à vis de trois espèces animales non populaires dans leur pays. Il s'agit:
- étude 1 : les parasites illustrés par la doryphore (potato beetle), un coléoptère ravageur, tant à l'état adulte qu'à l'état larvaire,. Il s'attaque principalement aux cultures de pommes de terre qu'il peut anéantir totalement.
- étude 2 : les prédateurs illustré par le loup slovaque
- étude 3 : les sources de maladies pour l'homme, illustrée par la souris
Chaque enquête comprenait aussi un animl populaire, pour servir de contrôle : la coccinelle, le lapin et l'écureuil, respectivement.
- étude 2 : les prédateurs illustré par le loup slovaque
- étude 3 : les sources de maladies pour l'homme, illustrée par la souris
Chaque enquête comprenait aussi un animl populaire, pour servir de contrôle : la coccinelle, le lapin et l'écureuil, respectivement.
Doryphore |
Le loup slovaque |
Souris |
Les résultats ont montré que les enfants connaissent mieux les animaux impopulaires (doryphore, loup, souris) que les animaux populaires mais ont des attitudes moins favorables à leur encontre. Le fait d'avoir des animaux à la maison est associé, dans cette étude, à des attitudes plus positives et une meilleure connaissance des deux groupes d'animaux, populaires et impopulaires. Mais il existe un effet du genre puisque les filles se montrent moins favorables aux souris et aux loups que les garçons.
Les auteurs concluent sur le fait que l'expérience aux animaux joue un rôle important dans l'éducation des enfants, aussi bien dans les connaissances acquises que dans les attitudes adoptées envers le monde animal.
d'après l'étude de : Prokop P, Tunnicliffe SD (2010) Effects of having pets at home on children’s attitudes toward popular and unpopular animals.Anthrozoos 23(1):21–34
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