Lors du 5ème congrès de l’AFPSA "Comportements de santé et facteurs de risques individuels et collectifs" qui se tient à Rennes, j’ai l’occasion de participer au symposium famille, environnement social et santé. J’y présenterai mes travaux sur l’influence de facteurs environnementaux sur le développement langagier des enfants avec troubles du spectre autistique. En effet, bien qu’il soit aujourd'hui admis que les comportements typiques se développent sous l’influence conjuguée de facteurs génétiques et environnementaux, au cours des dernières décennies, l'accent a été mis sur un déterminisme biologique des troubles psychiatriques. L’exemple le plus connu reste les troubles du spectre autistique (TSA). Depuis le rejet de la théorie de la « mère réfrigérateur », la majorité des études sur les TSA se tournent vers le biologique avec le soutien des nouvelles technologies (IRM, décodage du génome…). Toutefois, par cette étude, nous avons pu montrer que l’environnement, et en particulier l’environnement social, influence les TSA. Dans notre étude, les enfants avec TSA élevés par des parents de haut niveau d'éducation ont un développement du langage plus précoce. En outre, les enfants de mère de haut niveau d’éducation ont utilisé plus précocement leurs premiers mots et leurs premières phrases, montrant un effet de genre. À notre connaissance, cette étude peut être considérée comme point de départ à de nouveaux courants de pensée et de recherche, participer au rééquilibrage entre les influences sociales et les perspectives purement biologiques dans l’étude des TSA et enfin donner de nouveaux espoirs par l’utilisation de thérapies basées sur l’environnement.
Dans le cadre de mes recherches sur la relation à l’animal familier, cette étude permet d’appuyer la théorie selon laquelle, l’environnement social et familier participerait au développement des enfants souffrant de ces troubles. L’animal qui appartient à cet environnement peut donc lui aussi participer au développement comme beaucoup d’auteurs l’ont déjà supposé (e.g. Melson 2001). Il reste donc à quantifier tout cela….
Dans le cadre de mes recherches sur la relation à l’animal familier, cette étude permet d’appuyer la théorie selon laquelle, l’environnement social et familier participerait au développement des enfants souffrant de ces troubles. L’animal qui appartient à cet environnement peut donc lui aussi participer au développement comme beaucoup d’auteurs l’ont déjà supposé (e.g. Melson 2001). Il reste donc à quantifier tout cela….
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